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Un musée dans un édifice patrimonial

Musée au temps de la prohibition...

Maison Maxime Albert

La maison de 1895 était la résidence familiale de Maxime Albert. Elle est un bon exemple d’architecture vernaculaire des Maritimes de cette époque. Maxime Albert aurait été à la tête d’un important réseau de contrebande d’alcool. À cette époque, Maxime Albert aurait même transigé avec des personnages célèbres tels Al Capone et Sam Bronfman. Homme d’affaires très influent, Maxime Albert était très généreux pour sa communauté. Il donna un terrain pour la construction du presbytère et aurait également contribué financièrement à la construction de l’église du village.

Cette maison représente l’histoire peu commune du village de Saint-Hilaire. Elle est un véritable symbole de l’âge d’or de sa communauté. En 1979, la municipalité de Saint-Hilaire acquiert les lieux afin d’en assurer la conservation. On y fait des rénovations en respectant les pratiques de construction d’époque entre 1980 et 1985. Le complexe Maxime-Albert a été l’hôte de réunions municipales dans les années 1980.

Le village de Saint-Hilaire a investi avec Patrimoine Nouveau-Brunswick plus de 50 000$ dans la restauration de la maison en 2016. Lors de la mise en chantier, les ouvriers ont eu des discussions très musclées avec les murs extérieurs de la maison. Ces mêmes murs avaient englouti, bien gardés au creux de son abîme, des secrets conservés jalousement. Si les murs nous racontaient, ils pourraient, probablement, nous parler de la construction d’origine, celle qui a été isolée avec l’écorce de bouleaux, de vieux clous faits à la main avec une durée de vie équivalente à ses vieux murs. Ils pourraient nous parler de sa structure non conventionnelle, qui ressemble à celle d’une grange avec ses énormes poutrelles et ses vieilles chevilles de bois qui en assuraient l’assemblage.  Des coutumes de ses anciens habitants, avec l’unique chaussure de jeune fille laissée entre ses « entrailles » pour éloigner les mauvais esprits. Les habitudes du quotidien, le petit paquet de sept cigarettes qui ne ressemble en rien à ce que l’on connaît aujourd’hui, les habitudes de consommation, le bon et très vieux gin JONH DE KUYPER & SON ou encore un petit cognac en provenance de Paris. Prendre son café « Sanka » en faisant la lecture des nouvelles du matin concernant le décès regretté très honorable sir John McDonald, ou celui d’un vieux journal le Madawaska ou une publication imprimée par J. D. Gaudet, imprimeur de l’époque. Ce ne sont que quelques indices qui ne demandent qu’à être examinés sous toutes les coutures. On tentera, au cours des prochains mois, années, d’extraire un sens de ces artefacts qui ont été découverts et qui pourront faire partie de la prochaine exposition du musée sur la prohibition

.

D’ici là, beaucoup de travail reste à faire, mais c’est avec fierté que cette maison plus que centenaire reprend ses droits.

Maxime Albert et Fortunat Pelletier.jpg

Artefacts retrouvés dans les murs du complexe Maxime Albert

Monsieur Fred Lévesque et
Monsieur Maxime Albert

Hommes d'affaires

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Heure de visite
du lundi au vendredi
de 8 h à 16 h

Hors saison :
Réservation de groupe :

festivaledelabagosse@gmail.com
ou
par téléphone au 733-1525

Musée ouvert tout l’été avec exposition sous le thème :

 

  • La prohibition

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